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Acadia and Canada | |||||||
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Henri IV, one of the few monarchs interested in maritime expansion and colonies, granted monopolies for the exploitation of Canadian furs, on the condition that grantees found settlements there and ensure their population. The Protestant Pierre Du Gua de Monts, a principal beneficiary of the monopolies in the beginning of the 17th century, went to Acadia in 1604 and the following year founded Port Royal (present-day Annapolis-Royal). In order to control furs coming from the interior, in 1608 he directed Champlain to construct a fortification on the St. Lawrence River, at Quebec. But around 1625 the two settlements still remained simple trading posts. Quebec had only 100 residents. The development of Port-Royal, victim of an English raid in 1613, was subjected to the Franco-British rivalry for control of the region. Grand Master and General Superintendent of Navigation, Cardinal Richelieu (1585-1642) wished to accelerate the development of Canada. In 1627 he created the Company of the One Hundred Associates. In return for important privileges, the Company was responsible for the peopling of the colony and the conversion of the Indians. With the temporary conquest of Quebec by English privateers between 1629 and 1632, however, the Company was confronted with terrible difficulties. Immigration remained weak and demographic growth progressed slowly--3,000 residents in 1660 in the St. Lawrence Valley at Quebec, 400 in Acadia, 80 at Newfoundland. In 1642 the Society of Our Lady of Montreal, established for the conversion of the “savages,” founded Ville-Marie (Montreal), which became less a missionary center than a hub for the fur trade. By 1760, the population of the St. Lawrence Valley had reached 75,000, primarily due to natural increase. French colonization in the interior of the continent expanded through an ever-widening network of posts and Franco-Indian alliances, but without real settlement. From the beginning of the 1660s, a number of posts, which served as points of military support and above all as trading posts for the fur trade, were founded on the banks of the Great Lakes–or Pays d’en Haut, as the region was called. Traders, soldiers, and missionaries lived in close contact with the Indians. The most important posts were Michilimackinac in the north, and Detroit in the south. The latter post, which was founded in 1701 by Lamothe-Cadillac, a native of southwestern France, had some 800 European residents in 1760. Acadia, on the other hand, developed slowly. Overtaken by British forces during the War of the Spanish Succession (1702-13), it was definitively ceded by France, along with Newfoundland and Hudson Bay, by the 1713 Treaty of Utrecht. France nevertheless retained fishing rights in Newfoundland (on the “French Shore”) and took control of two islands located at the entrance to the St. Lawrence gulf: Cape Breton Island, which was renamed Ile Royale, and Ile St. Jean. Both islands had important economic and military roles. With the development of fisheries and the construction in 1720 of the fortress at Louisbourg, considered the linchpin of the St. Lawrence Valley, they were indispensable to France. |
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Acadie et Canada | |||||||
Les alliances franco-indiennes Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803) |
Henri IV, l’un des rares rois de France à s’être intéressé de près à l’expansion maritime et aux colonies, accorde des monopoles d’exploitation des fourrures du Canada, à condition de fonder sur place des établissements et d’en assurer le peuplement. Le protestant Pierre Du Gua de Monts, principal bénéficiaire des monopoles au début du XVIIe siècle, se rend en Acadie en 1604 et fonde l’année suivante Port-Royal (aujourd’hui Annapolis –Royal). Afin d’avoir une prise directe sur les fourrures de l’intérieur, il charge Champlain d’édifier une « habitation » sur le Saint-Laurent, à Québec, en 1608. Mais vers 1625, les deux établissements ne sont encore que de simples comptoirs de traite. Québec ne compte alors que cent habitants et le développement de Port-Royal, victime d’un raid anglais en 1613, est en butte à la rivalité franco-britannique pour le contrôle de la région. Nommé grand maître et surintendant général de la navigation, le cardinal de Richelieu, qui veut accélérer le développement du Canada, crée en 1627 la Compagnie des Cent-Associés. En contrepartie de privilèges importants, il lui confie le soin de peupler la colonie et d’œuvrer à la conversion des Indiens. Mais avec la conquête de Québec par des corsaires anglais, les frères Kirke, entre 1629 et 1632, la Compagnie est confrontée à de terribles difficultés. L’immigration reste faible et le peuplement ne progresse que lentement : 3000 habitants vers 1660 dans la vallée du Saint-Laurent, 400 en Acadie, 80 à Terre-Neuve. En 1642 la Société de Notre Dame de Montréal pour la conversion des « Sauvages », fonde Ville-Marie (Montréal), qui devient moins un centre missionnaire que la plaque tournante du commerce des fourrures. Le sort de la Nouvelle-France est repris en mains par Colbert, le ministre de Louis XIV, en 1663. Il dissout la Compagnie des Cent-Associés et transforme la colonie en province royale (avec gouverneur, intendant, et cour supérieure de justice). Une politique volontariste de peuplement permet à la population de tripler en dix ans. Des « engagés » qui, en échange de la traversée, doivent plusieurs années de travail, des militaires à qui le roi accorde des gratifications, et des orphelines à marier, surnommées « filles du roi », s’installent au Canada. Entre Québec et Montréal se développe une société terrienne, encadrée par le système seigneurial, et où l’agriculture repose sur la production de froment et une main-d’œuvre familiale. La population, qui atteint 75000 colons en 1760 sur le Saint-Laurent, augmente au XVIIIe siècle essentiellement grâce à l’accroissement naturel. L’intérieur du continent est occupé lui aussi, mais selon un mode de colonisation extensif, sans véritable peuplement. Des postes, qui servent de points d’appui militaires et surtout de comptoirs pour la traite des fourrures, sont fondés dans les Grands Lacs – ou « Pays d’en Haut », comme on appelait cette région - à partir des années 1660-1670. Des marchands, des soldats et des missionnaires y vivent au contact des Indiens. Les postes les plus importants sont Michillimakinac au nord et surtout Détroit au sud, fondé en 1701 par le Gascon Lamothe Cadillac et qui compte quelque 800 habitants d’origine européenne vers 1760. La colonie acadienne, de son côté, se développe lentement. Conquise par l’Angleterre durant la guerre de Succession d’Espagne (1702-1713), elle est cédée définitivement par la France ainsi que Terre-Neuve et la baie d’Hudson par le traité d’Utrecht (1713). La France conserve néanmoins des droits de pêche sur Terre-Neuve (French Shore) et prend le contrôle de l’île du Cap-Breton - rebaptisée Île Royale – et de l’île Saint-Jean à l’entrée du golfe du Saint-Laurent. Celles-ci rempliront un double rôle : économique avec le développement de la pêche indispensable à la métropole, militaire avec la construction à partir de 1720 de la forteresse de Louisbourg conçue comme le verrou de la vallée du Saint-Laurent. |
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