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  Métissage

Unions between French and Indians nourished the daily life of New France. Whether “free” liaisons or “concubinage,” Christian marriages blessed by missionaries, or marriages “in the manner of the country” (that is, according to Indian ritual), mixed unions were favored for many reasons. French policy encouraged intermarriage throughout the 17th century, but not in the following century. In attempting to integrate Indians into French society, this policy compensated for the lack of European women and built on the propensity of the chiefs to marry their daughters to French merchants. Franco-Indian children, usually raised by their mother, assimilated into Indian society.

In the interior of the continent, although the missionaries denounced consorting with Indian women, many military officers and coureurs de bois did so. Indian women were equally valued for the services they provided, such as food preparation, clothing manufacture (mocassins, leggings, belts, and so on), the harvest of medicinal herbs, and the preparation of hides.

 

Relation du voyage du Port-Royal de l'Acadie, ou de la Nouvelle-France Letter VII

Relation du voyage du Port-Royal de l'Acadie, ou de la Nouvelle-France... , Diéreville , 1708. BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

The incidence of Franco-Indian métissage is revealed through many remarks made in the diverse writings on New France. As the surgeon and poet Diéreville explained in his Relation du voyage du Port Royal (1708), for example, when “a Frenchman negociates” with the Ottawas, “he usually takes one of their daughters to serve him.”

Letter VII , Nouveaux voyages aux Indes occidentals… , Jean-Benard Bossu , 1768. BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

Jean-Bernard Bossu was a captain in the French Naval troop corps in Louisiana during the 1750s. In Letter VII of his Nouveaux voyages... (1768; 2d ed., 1769), Bossu touched on métissage and its development in the Illinois Country. When the first “coureurs de bois” arrived, he explained, “they found the climate very good...; they settled & made alliances with the natives of the country. Many of them married Indian girls; most of whom became Christians.”

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  Le Métissage

Les unions entre Français et Indiennes ont nourri le quotidien de la Nouvelle-France. Qu’il s’agisse de liaisons « libres » (ou « concubinages »), de mariages chrétiens bénis par les missionnaires ou encore de mariages « à la façon du pays » - c’est-à-dire selon le rituel indien -, ces unions mixtes ont été favorisées par plusieurs facteurs. D’abord la politique française : l’intermariage a en effet été encouragé tout au long du XVIIe siècle (mais pas au siècle suivant) par les autorités coloniales. Il s’agissait de pallier le manque de femmes blanches et d’intégrer les Indiennes dans la société française. Ensuite l’hospitalité sexuelle qui régnait dans la plupart des villages autochtones, et la propension des chefs à marier leurs filles à des marchands français.

Dans l’intérieur du continent, la fréquentation des Indiennes, dénoncée par les missionnaires, était tout à fait habituelle pour les militaires et les coureurs de bois. Ces derniers, enfin, appréciaient d’autant plus d’avoir des concubines indiennes qu’elles leur offraient des services appréciés : préparation de la nourriture, confection de vêtements (mocassins, mitasses, ceintures, etc.), cueillette des herbes médicinales ou encore préparation des peaux. Les enfants métis, généralement élevés par leur mère, s’assimilaient à la société indienne.

 

Relation du voyage du Port-Royal de l'Acadie, ou de la Nouvelle-France Letter VII

Relation du voyage du Port-Royal de l'Acadie, ou de la Nouvelle-France... , Diéreville , 1708. BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

Le métissage franco-indien nous est révélé à travers de multiples remarques faites dans les divers écrits sur la Nouvelle-France. Dans sa Relation du voyage du Port Royal (1708), le chirurgien et poète Diéreville explique par exemple que lorsqu’« un François négocie » avec les Outaouais, « il prend pour le servir une de leurs Filles ».

Letter VII , Nouveaux voyages aux Indes occidentals… , Jean-Benard Bossu , 1768. BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

Jean-Bernard Bossu, capitaine dans les troupes de la Marine en Louisiane au cours des années 1750, évoque dans la lettre VII de ses Nouveaux voyages... (1768) le métissage qui s’est développé dans le Pays des Illinois. Les premiers « coureurs de bois » qui s’y rendirent, explique-il, « en trouverent le climat très-bon,... s’y fixèrent, & firent alliance avec les naturels du pays. Plusieurs d’entr’eux épouserent des filles Sauvages, dont la plûpart se firent Chrétiennes ».

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