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The Scioto Land Company | |
The French and North America after the Treaty of Paris (1763-1803)
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The prospect of American settlement in the Ohio Valley after 1783 created immense opportunities for entrepreneurs. Businessmen and politicians such as George Washington legally purchased large tracts of government land in the hopes of profiting from the new wave of settlement. But speculation also could promote corruption, as French immigrant settlers learned in 1790, when they invested in the Scioto Land Company’s proposed settlement at Gallipolis, Ohio. The Company itself grew out of efforts by veterans of the American War of Independence to obtain payment for their military service in the form of land grants in the Ohio Valley. In 1786 the Ohio Company of Associates formed to press veterans’ claims before Congress, raise funds, purchase land, and encourage settlement. In 1787 Colonel William Duer (1747-1799), secretary of the U.S. Treasury Board, used his position to grant the Ohio Company’s request for land, with the secret proviso that the company act as a cover for his own speculation along the Scioto River in southeast Ohio. Representatives used misleading tactics to market their shares to potential investors in Europe, who purchased them with devalued U.S. bonds. Duer and the other principals stood to profit by using these same bonds, redeemed at face value, to pay off the initial debt. Problems plagued the settlers from the beginning. When the French immigrants arrived at the port of Alexandria, Virginia, in May 1790, the company’s representative failed to meet them. Those who did not return to France immediately remained in Alexandria for a month, plagued with unanticipated expenses. The Company failed to provide sufficient provisions in Gallipolis. Many of the settlers were members of the nobility, middle-class professionals, and well-to-do artisans, all poorly suited for land clearing and cultivation. When settlers learned that the Ohio Company was the true owner of the lands that they had purchased, most abandoned Gallipolis for Kentucky, Illinois, New Orleans, and the eastern seaboard. For two decades, Gallipolis remained a tiny, undeveloped, log-cabin village.
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La Compagnie de Scioto | |
Les alliances franco-indiennes Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803)
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La perspective d’une colonisation américaine dans la vallée de l’Ohio après 1783 fournit de grandes opportunités aux entrepreneurs. Des hommes du monde des affaires et de la politique, tel George Washington, achètent légalement de grandes étendues de terres appartenant au gouvernement dans l’espoir de tirer profit de la nouvelle vague de peuplement. Mais la spéculation encourage également la corruption ; des colons français l’apprennent à leur dépens en 1790 après avoir investi leur capital dans la colonie de Gallipolis (Ohio) gérée par la Compagnie de Scioto. La Compagnie elle-même est issue des efforts d’anciens officiers de la guerre d’Indépendance pour se faire payer leur service dans l’armée sous la forme de concessions de terres dans la vallée de l’Ohio. En 1786 la Compagnie des Associés de l’Ohio avait été formée pour promouvoir les droits des anciens officiers devant le Congrès et pour collecter des fonds, acheter des terres et encourager la colonisation. En 1787 le colonel William Duer, ministre des Finances, accède à sa demande de terres à la condition secrète que la Compagnie serve de couverture à ses propres spéculations le long de la rivière Scioto au sud-est de l’Ohio. Ses représentants utilisent des méthodes frauduleuses pour vendre des actions à des investisseurs potentiels en Europe, qui les achètent avec des titres américains dévalués. Duer et ses complices en tirent profit en utilisant les mêmes titres, rachetés à leur valeur nominale, pour payer l’investissement initial. Les colons français sont confrontés d’emblée à de multiples problèmes. Lorsqu’ils arrivent au port d’Alexandria, en Virginie, en mai 1790, le représentant de la Compagnie n’est pas là pour les accueillir. Ceux qui ne retournent pas immédiatement en France restent un mois à Alexandria où ils doivent faire face à des frais inattendus. À Gallipolis, la Compagnie n’assure pas les fournitures nécessaires. Bon nombre de colons sont des nobles, des bourgeois et des artisans aisés, tous aussi peu compétents les uns que les autres en matière agricole. Lorsqu’ils apprennent que les terres qu’ils pensaient avoir acquises appartiennent en réalité à la Compagnie de l’Ohio, la plupart quittent Gallipolis pour rejoindre le Kentucky, l’Illinois, la Nouvelle-Orléans ou la côte Est. Pendant vingt ans, Gallipolis reste ainsi un minuscule village de cabanes inexploité. |
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