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  The Coureurs de bois

From about 1610 young Frenchmen such as Étienne Brulé wintered among the Algonquins or the Hurons in order to become interpreters, or “go-betweens.” After 1650 with the expansion of the fur trade on the shores of the Great Lakes, a second generation of coureurs de bois appeared. Some 500 young men wintered in the French posts or in native villages annually and attached themselves to Amerindian girls. Those possessing an official license to trade were called voyageurs, the term coureurs de bois being reserved usually for illegal traders. Royal authorities sentenced the latter to be whipped, branded, or, if they were recidivists, to the galleys. Most often, they escaped such punishments–all the more so when they benefited from the complicity of officers and merchants. Amnesties were frequent, while authorities hoped to make these “fugitives” return to the St. Lawrence Valley.

But more than the illegality of the coureurs de bois, it was their marginality, their “libertinage,” and their “idleness”–as well as the fact that they did not devote themselves to agriculture–which provoked the reprobation of the missionaries and administrators. The coureurs de bois, in the eyes of royal authority, transgressed the moral, social, and religious conventions extolled by Old Regime France (as France before the 1789 Revolution is called). The attraction that native societies exerted on them, and their own “indianization,” were seen as indications of the “degeneracy” of colonial society. One could also see the reasons for the success of the French political alliance, with the coureurs de bois often playing an essential intermediary role between the colonists and the Indians.

 

Table of Contents Histoire et description générale de la Nouvelle France

Table of Contents, Découvertes et établissements des français dans l'ouest et dans le sud de l'Amérique Septentrionale, Pierre Margry, 1876-1886 . LC General Collections.

Among the dozens of documents that Pierre Margry edited for his six-volume Découvertes et établissements (1876-86), many evoke the emergence of the coureurs de bois as a phenomenon in the second half of the 17th century.

 

Histoire et description générale de la Nouvelle France, Pierre-François-Xavier de Charlevoix, 1744 . BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

In his History of New France (1744), the priest Charlevoix was critical of the beaver trade. The coureurs des bois played a key role in this trade, which had a large impact on Native American society.

 

 

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  Les Coureurs de bois

Dès 1610, de jeunes Français comme Étienne Brulé vont hiverner parmi les Algonquins ou les Hurons pour devenir des interprètes, ou « truchements ». À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle apparaît une deuxième génération de coureurs de bois, dans le contexte de l’expansion de la traite des fourrures sur les rives des Grands Lacs. Quelque 500 jeunes hommes y participent chaque année, hivernant dans les postes français ou dans les villages autochtones, et se liant étroitement à des Amérindiennes. Ceux qui disposent d’un permis officiel pour commercer sont nommés « voyageurs », le terme « coureurs de bois » étant réservé le plus souvent aux traiteurs illégaux. Le pouvoir royal les condamne à être fouettés, marqués au fer ou, pour les récidivistes, aux galères, mais ils échappent le plus souvent aux châtiments, et ce d’autant plus facilement qu’ils bénéficient de complicités parmi les officiers et les marchands. Les amnisties, elles, sont fréquentes, les autorités espérant faire revenir ces « fugitifs » dans la vallée du Saint-Laurent.

Mais plus que l’illégalité des coureurs de bois, c’est leur marginalité, leur insubordination, leur « libertinage » et leur « oisiveté », et le fait qu’ils ne se consacrent pas à l’agriculture, qui provoquent la réprobation des missionnaires et des administrateurs. Les coureurs de bois, aux yeux du pouvoir royal, transgressent les conventions morales, sociales et religieuses prônées par la France d’Ancien Régime. L’attrait qu’exerce sur eux les sociétés autochtones et leur « ensauvagement » sont lues comme des indices de la « dégénérescence » de la société coloniale. Mais on peut aussi y voir l’une des raisons du succès de la politique d’alliance des Français, les coureurs de bois jouant un rôle souvent essentiel d’intermédiaires entre colons et autochtones.

 

Table of Contents Histoire et description générale de la Nouvelle France

Table of Contents, Découvertes et établissements des français dans l'ouest et dans le sud de l'Amérique Septentrionale, Pierre Margry, 1876-1886 . LC General Collections.

Parmi les dizaines de documents édités dans les six volumes des Découvertes et établissements (1876-1886) de Pierre Margry, plusieurs évoquent le développement du phénomène des coureurs de bois dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

Histoire et description générale de la Nouvelle France, Pierre-François-Xavier de Charlevoix, 1744 . BnF Philosophy, History, and Social Sciences Department.

Dans son Histoire de la Nouvelle-France (1744), le père Charlevoix émet de vives critiques à l’encontre du commerce de l’alcool, dans lequel les coureurs de bois jouent un rôle essentiel, et souligne ses conséquences néfastes sur les sociétés amérindiennes.

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